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Les anecdotes concernant Alexandre Grothendieck

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Alexandre Grothendieck (à gauche) avec le mathématicien Laurent Schwartz (à droite) à Bure-sur-Yvette dans les années 1960
  • Jean Dieudonné, trouvant son élève Grothendieck quelque peu prétencieux, lui proposa un travail sur des problèmes d'analyse fonctionnelle que ni lui, ni Laurent Schwartz ne parvenaient à résoudre. Grothendieck resta deux mois silencieux, puis revint avec les solutions et en tira une remarquable thèse de six cents pages.
    Schwartz écrit notamment dans son autobiographie :"Dieudonné, avec l'agressivité (toujours passagère), dont il était capable, lui passa un savon mémorable, arguant qu'on, ne devait pas travailler de cette manière, en généralisant pour le plaisir de généraliser. [...]"
    et il écrit aussi: "L'article s'achevait sur 14 questions, des problèmes que nous n'avions pas su résoudre, Dieudonné et moi. Dieudonné lui [Grothendieck] proposa de réfléchir à certains d'entre eux qu'il choisirait. Nous ne le revîmes plus de quelques semaines. Lorsqu'il avait réapparu, il avait trouvé la solution de la moitié d'entre eux!"
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    Image sur la théorie des catégories
  • Il méprisait légèrement Dieudonné, séquelle du premier coup de gueule de ce dernier
  • Ses prises de becs avec le mathématicien André Weil causèrent son départ de Bourbaki
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    Alexandre Grothendieck au vietnam
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    Alexandre Grothendieck au Vietnam
  • Pour protester contre la guerre du Vietnam, Grothendieck donna des cours-sur la théorie des catégories...-dans une forêt des environs de Hanoï pendant les bombardements de la ville par l'arméé américaine.
  • Après avoir tout de même reçu sa médaille Fields sans être parti la chercher en URRS, Alexandre Grothendieck donna cette médaille au Vietnam pour qu'il la fasse fondre afin de récupérer l'or
  • Alexandre Grothendieck à plusieurs enfant, un devient mathématicien, et paradoxalement c'est celui qui n'a pas connu son père.
  • pour un examen il avait demandé à ses étudiants de venir avec du papier bristol, une paire de ciseaux, de la colle et des feutres. Il leur demanda de réaliser un polyèdre et d’en colorier les arêtes d’une certaine manière : un problème de théorie des groupes ! Tous ses étudiants eurent une excellente note. Lors de la réunion pédagogique qui suivit, les autres professeurs lui reprochèrent ces résultats trop brillants à leurs yeux. L’un d’eux dit : « Les étudiants ne sont quand même pas là pour s’amuser ! » Alexandre rétorqua : « Ah bon ? Moi cela fait trente ans que je fais des mathématiques et je n’ai jamais cessé de m’amuser ».
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    Alexandre Grothendieck au Vietnam