Les pavages hyperboliques de cette section
sont-ils des rosaces?
nous avons une définition très floue d'une
rosace (le mot vient de rose,
tout ce qui ressemble à une fleur, avec le
coeur au centre et des pétales réguliers
vers l'extérieur, toutes ces figures qui
sont jolies car elles présentent de la
symétrie,
sont considérées comme des rosaces. Un
gribouillage n'est pas une rosace!).
Ce type de dessin a été popularisé par les
magnifiques oeuvres de M. Escher.
On appelle cela aussi des disques de
Poincaré du nom de ce grand mathématicien
français qui les étudia
(Henri Poincaré, 1854-1912, cousin du
président Raymond Poincaré, était à
l'avant-garde
sur de nombreux sujets comme par exemple
la théorie du chaos qu'il étudia à travers
le problème des 3 corps.
On dit de lui qu'il était un savant
complet, maîtrisant l'ensemble de sa
discipline et s'intéressant
aux autres sciences ainsi qu'à la
philosophie, comme les anciens grecs).
Il donna des clefs de la compréhension des
géométries non-euclidiennes, comme ces
disques
où les droites sont des arcs de cercle qui
coupent perpendiculairement la frontière,
où la distance n'est pas conservée et la
somme des angles d'un triangle toujours
inférieure à 180°.
Dans ce plan hyperbolique, le 5ème
postulat d'Euclide n'est pas vérifié car,
par un point donné, il passe une infinité
de droites qui ne coupent pas une droite
donnée. Cet
article de J.-P. Delahaye permettra
d'approfondir cette introduction à la
géométrie hyperbolique.
Ce que l'on voit, sur les gravures
d'Escher ou sur ces rosaces qui,
ceci dit en passant, ont été obtenues à
l'aide d'un
programme que nous avons récupéré sur
internet
(programme sous licence libre), c'est un
motif (ici un polygone)
qui est grand au centre et qui devient de
plus en plus petit
au fur et à mesure que l'on s'approche de
la périphérie.
Le programme, bien sûr, prend comme
paramètre le nombre d'itérations que l'on
souhaite,
sachant que de toute façon, généralement,
à partir de 5 itérations, on ne distingue
plus rien.
On choisit le nombre de côtés du motif
polygonal et aussi
le nombre de motifs qui se rejoignent aux
sommets.