Les Cases Antillaises


C’est à partir de 1848 que l’on vit les premières petites cases antillaises.
La technique de construction consistait à entrecroiser des branchages d’arbre et à les enduire d’une composition à base d’argile et de paille.
Le toit était réalisé à partir de feuilles de cannes à sucre.
Ce type de maison était située à proximité des champs et habitée par des ouvriers.
Puis le bois devient le matériau par définition des charpentiers.
La maison était alors construite en bois merisier surmontée d’un toit en tôle ondulée.
Assez rustique et de petite taille le plus souvent d’une forme carrée à rectangulaire.
Sa particularité, elle ne contenait qu’un pièce compartimentée faisant à la fois office de chambre et de salon. La Case s’est adapté au fil du temps à l’évolution des besoins de la familles.
Elle s’enrichit alors d’autres pièces cuisine, terrasse, toilette.

Les Maisons Coloniales


A la fin du XIXè siècle, Zevallos était une région sucrière prospère.
Une usine y fut créée. Bel exemple de l'architecture des Chalets de la fin du XIXè, la maison du propriétaire, le Comte Hector Parisis de Zevallos dont le sucre avait assuré la fortune, fut construite autour de 1870.
Les murs en briques permettaient une certaine isolation.
La prédominance du fer forgé et de la fonte dans les balcons circulaires et l’ossature peut laisser supposer l’intervention de l’atelier Gustave Eiffel.
Les galeries ouvertes sur les deux niveaux (à la fois lieux de vie et éléments décoratifs) apportent une élégance supplémentaire et la frise rappelle le style créole.
Ces maisons fabriquées en Europe étaient vendues sur catalogue en Nouvelle-Orléans et en Guadeloupe, où elles étaient exportées en pièces détachées.
La demeure est classée monument historique depuis 1990. Dans le parc de plus de 2 ha, on trouve encore quelques vestiges de l'ancienne sucrerie, la balance, l'aiguillage, le four, la belle cheminée de briques.

Les Maisons Traditionnelles


Cette maison se situe à mi chemin entre la case antillaise et la maison coloniale.
De nos jours, ce type de logement reste incontestablement la maison tradionnelle la plus répandue en Guadeloupe.
Son toit est fait de tôle ondulée, vue du ciel elles offrent au paysage un cocktail de couleur vitaminé très agréable.
On retrouve aussi, tout comme dans la maison coloniale des auvents décoratifs aux volets.
Elle peut être en bois tropical, en dure ou en bi-matière.
Sa singularité le lambrequin qui orne les lisières du toit ou la façade avant.
Des motifs originaux viennent lui procurer un certain cachet.